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Un Thème des Oeuvres #7 : les Robots prennent le pouvoir

Qu'ils aient un but pacifique ou non, qu'ils soient futuristes ou non, qu'ils nous ressemblent ou non, les robots ont souvent un rôle important dans les oeuvres de pop culture. Retour sur ces machines qui dépassent l'Homme.

Désormais, le collectif vous propose chaque samedi un nouveau numéro de la rubrique Un Thème des Oeuvres. Le concept est simple : vous faire (re)découvrir des œuvres que nous apprécions sous l'angle d'un thème précis. N'y voyez pas une sélection parfaite ou la liste des indispensables, plus des coups de cœurs qui méritent votre attention et vos remarques en essayant d'équilibrer la liste. On essaye donc de vous présenter des œuvres différentes, venant de divers médias et pour des publics variés. Bonne lecture et n'oubliez pas : l'important, c'est du prendre du plaisir !

Article écrit par Mayla, Raziel, Sora et Daft Venom.

Les Cybermen - Série TV

La série culte Doctor Who a également donné naissance à une forme d'être robotiques, des créatures améliorées nommées les Cybermen. L'origine de ces ennemis récurrents du Docteur diffère selon si l'on se réfère à la première série (1963-1989) ou la seconde (2005-aujourd'hui). En effet, dans le passé, les Cybermen étaient une race d'extraterrestres organiques qui implantaient des parties de leurs corps dans des enveloppes robotisées, un procédé qui leur retirait toute émotion. Dans la série de 2005, les Cybermen font leur apparition dans un double épisode de la saison 2, qui se déroule dans un univers alternatif très proche du nôtre. Un homme d'affaires riche et important qui se déplace en fauteuil roulant et qui est gravement malade, invente le principe des Cybermen, ces enveloppes de métal dans lesquelles on n'insérerait que le cerveau d'un humain, de manière à le faire évoluer à un stade plus avancé, quitte à le priver de tout ce qui fait de lui un être humain. Ainsi, ces ennemis du Docteur ne sont pas complètement mauvais, ils pensent que « upgrader » les gens qui croisent leur route est un service rendu à l'humanité.

Terminator - Film

L'exemple le plus célèbre est issu d'un univers entré dans la culture populaire, celui de Terminator. Dans cette saga cinématographique, qui mêle technologie futuriste et voyages dans le temps, les héros – Sarah Connor ou son fils John – sont sans arrêt confrontés à un ennemi incarné par une machine, dotée d'une grande intelligence, du T-800 dans le premier Terminator, au T-X dans le troisième (le T-1000 revenant, lui, dans plusieurs films de la franchise). Mais ces machines ne seraient rien sans le lien qui les unit, Skynet, une intelligence artificielle qui provoque un holocauste nucléaire, anéantissant la plus grande partie des humains. Ceux qui restent tentent de survivre et forment une alliance rebelle pour lutter contre Skynet. Parmi eux se trouve un leader, John, qui pourrait bien remporter la victoire. Il faut l'arrêter ! Skynet envoie donc un T-800 dans le passé pour tuer la Sarah Connor, la mère de John, ce qui pourrait modifier le cours de l'Histoire de manière radicale. Car comment pourrait-on mettre fin aux agissements d'une intelligence artificielle ?

Portal - Jeu Vidéo

Vous connaissez tous cette image du rat de laboratoire, avec des yeux observateurs de scientifiques humains sur lui. Imaginez un instant que l’humain soit à la place du rat, qui serait à la place du scientifique ? Portal, sorti en 2007, ainsi que sa suite Portal 2, 2011, sur ordinateurs (tout OS confondus), PS3 et Xbox 360, sont des chefs d’œuvres du jeu vidéo. Partageant son univers avec celui d’Half-Life, le jeu vous fait incarner Chell. Vous n’avez pas d’histoire, vous n’en avez pas besoin ; vous êtes un cobaye de laboratoire. Celui qui joue le rôle de « scientifique humain » est GlaDOS, un robot qui vous fera parcourir des salles d’épreuves de plus en plus dangereuses. Vous penserez d’abord que GlaDOS n’est qu’une intelligence artificielle obéissant aux humains derrières elle. Mais au fur et à mesure que vous évoluez dans cet environnement, vous remarquez l’absence de scientifique et comprendrez que GlaDOS est seul maître à bord. Pire, elle semble être devenue indépendante et vous fait tous ces tests pour une raison que je vous laisse découvrir. Dans Portal, GlaDOS, ce robot, est maîtresse de votre monde. « Votre monde » qui se résumé finalement qu’au laboratoire que vous traversez bien malgré vous. Aussi tôt que vous arrivez à vous échapper, GlaDOS vous ramène à l’intérieur du laboratoire. Votre monde est défini par un robot. Portal ne se contente pas que d’être un essai sur le rapport entre l’humain et le robot, mais est aussi une perle de game design. A base de portail dimensionnel, vous devrez résoudre tout un tas de casse-tête. Un genre qui a vu naître The Talos Principle, sur lequel je vous conseille de vous renseigner car j’ai longtemps hésité entre vous parler de lui ou de Portal. Mais non, rien à faire, Portal est un chef d’œuvre et vous devez le connaître. Oh ! Et le gâteau est un-

Real Humans - Série TV

Quand on lit les robots prennent le pouvoir, on pense de suite à des machines tueuses, des virus technologiques, des guerres de machines. Pourtant il existe une série qui montre que cette domination pourrait se faire de manière bien plus réaliste, et on remercie la Suède et Lars Lundström pour ce côté « possible » bienvenu. Real humans raconte donc l’histoire d’une société ou des « Hubots », des robots humanoïdes identifiables par des yeux bleus et un port USB, sont utilisés à des fins de service : sexuels, aide à la personne, travail en usine. Mais un problème va vite arriver lorsque des Hubots libres, pleinement conscients de leurs actes vont commencer à vouloir être égaux aux Hommes voir supérieurs. Ces Enfants de David, leur créateur, vont rapidement se livrer à des actes « humains » : mentir, tuer, manipuler, aimer… Une intrigue qui mêle habilement humains et robots et qui permet de poser la question de leur rôle à l’avenir. Car qu’ils deviennent des prostitués, des ouvriers, des tueurs ou bien une espèce à part entière, il n’en reste pas moins qu’ils prennent la place des humains.

Wall-E - Animation

Imaginez une humanité qui a laissé notre terre bien mal en point, pleine de déchets, inhabitable et sans plus aucunes plantes. Elle a préféré s’envoler dans un vaisseau bien douillet où les robots sont là pour accéder à chacun de ses caprices. Vous imaginez la scène ? Eh bien vous vous trouvez dans Wall-E, film d’animation Disney-Pixar qui nous conte l’aventure d’un petit robot nettoyeur doté d’une âme, resté sur la poubelle Terre. Celui-ci tombe amoureux d’une belle robote venue accomplir une mystérieuse mission. Voulant la suivre, il découvre ce qu’est devenue l’Humanité après quelques siècles de dépendance à l’assistance des robots : plus qu’obèses, enfermés dans les communications virtuelles plutôt qu’adèptes du contact réel et incapables de se débrouiller seuls. Voilà ce qu’a apporté l’omniprésence robotique dans la vie de ces humains. Ce film est une fable philosophique et prophétique sur ce que nous risquons de devenir si nous ne nous réveillons pas. Magnifique, poétique, il est à regarder absolument.

On aurait pu en parler : Du cycle des robots d'Isaac Asimov, Tron, l'Odyssée de l'espace, Metropolis, ...

N'hésitez pas à laisser en commentaires vos propres choix. Rendez-vous la semaine prochaine pour un nouveau sujets et d'autres œuvres !

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1 commentaire

  1. Captain Raziel
    Le 06 juin 2016 à 09:54

    Faut vraiment que je regarde Real Human, depuis le temps qu'on m'en parle et que ça me fait envie...

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