Il y a des dessins animés que l'on ne présente plus comme par exemple les Disney. Il y a des arnaques que l'on ne présente plus comme par exemple les Disney. Ah ? Vous n'étiez pas au courant ? Bien, bien... Suivez le guide !
Il est toujours délicat d'adapter au cinéma une œuvre qui existait déjà sous un autre format. Trouver les bons acteurs, monter les décors, confectionner les costumes... C'est tout un art ! De plus, ce n'est pas parce que nous avons tous ces éléments qu'il est aisé de retranscrire toute l'émotion de l’œuvre d'origine. Un simple détail ou une simple liberté prise peut faire se lever une armada de puristes prêts à hurler au scandale. Pour éviter cela, on a trouvé une petite astuce. Un mot, pour être plus précis. Au lieu de dire que l'on a adapté telle ou telle œuvre, on dira plus volontiers que l'on s'en est « inspiré ».
Cette fameuse notion du « inspiré de » est extrêmement pratique dans le sens où, dès lors qu'il est annoncé que ce que l'on fait ne sera pas fidèle à 100% à ce que l'on connaissait déjà, on peut se permettre absolument toutes les extravagances. « Dans mon film, Jésus ne finit pas crucifié, il finit caissier au Carrefour, c'est tout-à-fait possible puisque je n'ai fait que m'inspirer de sa vie ». C'est à peu près ça, lorsque l'on s'inspire de quelque chose. On peut reprendre l'histoire entière et modifier un ou deux éléments ou ne reprendre que le nom d'un personnage et modifier tout le reste sans aucun scrupule.
Aujourd'hui, j'ai décidé de me pencher sur quelque chose que tout le monde apprécie : les films d'animations Disney. Aladdin, Alice au pays des Merveilles, Mulan, le Roi Lion, autant de Disney qui ont bercé nos vies et qui, sans doute, continueront de les bercer pendant encore un sacré moment. Néanmoins, autant ce sont des dessins animés d'exceptions, autant il y a quelque chose sur lequel on ne peut que débattre : l'édulcoration. Certes, dans les Disney, il y a des morts (pauvre Mufasa) et, quoique très rarement, de la noirceur (on peut penser notamment à Pinocchio qui, dans un sens, met en avant des scènes qui punissent l'oisiveté). Cela dit, tous ces cas restent relativement rares. Or... ils ne devraient pas l'être !
Que cela soit inspiré d'un roman ou d'une légende, il y a certaines choses qu'il n'est pas du tout envisageable de montrer à un enfant. Disney a donc « oublié » certains passages des œuvres d'origine. Dieu merci, nous ne sommes plus des enfants. Il est donc temps de raconter les réelles histoires. Temps de balayer toute cette niaiserie ambiante et, d'un coup de baguette magique, d'ajouter un peu plus de sang, de larme et de poils. Je vous ai donc concocté un petit top 10 des plus grosses arnaques/édulcorations de Disney.
10 / BAMBI NE GAMBADE PAS GAIEMENT DURANT TOUTE SA VIE
On commence avec notre faon préféré : Bambi. Certes, le roman de Felix Salten ne fait pas l'apologie de la cruauté du royaume animal par contre, de là à mettre en scène un faon qui s'amuse non-stop avec un lapin, il y a un monde. En réalité, et je pense que vous vous en doutez, pas de lapin qui tape du pied. Pan-pan a été inventé par Disney pour sa dimension comique. Dans le roman, vous avez un univers un peu plus sombre et un peu plus violent. Ainsi, la mort de la mère de Bambi, n'est pas juste « sous-entendu » dans le roman. Forcément, vous avez bien un joyeux chasseur qui, fusil en main, parcourt forêts et prairies.
Disney, de son côté, a décidé de se contenter du coup de feu et n'a pas incorporé d'homme dans son dessin animé. Une volonté de ne mettre en avant que des animaux ? Pas vraiment. Apparemment, c'était juste le souhait de ne pas placer l'homme dans le rôle du méchant ou d'avoir la communauté de chasseurs à dos car, et c'est bien connu, un chasseur ne tue jamais en réalité... Enfin, notez que notre ami Bambi, une fois adulte, abandonne femme et enfants parce que, en fin de compte, c'est mieux d'être seul. La liberté, la vraie.
9/ ROBIN DES BOIS, ENNEMI DES ANIMAUX
Étant donné que Robin des bois est avant tout une légende, il est assez délicat de parler d’œuvre d'origine. De plus, les versions étant différentes suivant qui la raconte, on peut trouver un peu de tout si nous cherchons bien. Par exemple, il ne vole pas forcément pour donner aux pauvres. Dans une version, il garde le tout pour lui (un cas exceptionnel, cela dit). Dans une autre, il est un être beaucoup plus violent puisqu'il n'hésite pas à décapiter le Shérif de Nottingham et à tuer d'autres personnes qui se mettent sur son chemin. Par contre, le point sur lequel tout le monde est d'accord, c'est sur le fait que Robin des Bois est un braconnier hors pair ! Remarquez, difficile de faire autrement lorsque l'on sait que le brigand défenseur des pauvres vit en forêt. Or, Disney a fusionné le Roman de Renard avec la légende de Robin des bois ! On se retrouve donc avec un renard qui tente de sauver tous ses copains animaux alors qu'en réalité, il aurait massacré une bonne partie de cette joyeuse troupe pour pouvoir bouffer convenablement. Résultat, dans le dessin animé, on le voit manger de la soupe... C'est bien aussi...
8/ LA REINE DES NEIGES, UNE VILAINE KIDNAPPEUSE
Autant le dire d'emblée, l'histoire présentée par Disney n'a strictement rien à voir avec le conte d'Andersen. Le seul point commun reste « la Reine des neiges ». Non pas le personnage mais bien l'appellation « Reine des neiges ». Du côté Disney de la force, vous avez deux sœurs. L’aînée développe des pouvoirs liés à la neige et doit vivre recluse pour les dissimuler avant de carrément s'exiler suite à un petit accident qu'elle a causé (nous avons donc droit à une future membre des X-Men). Dès lors, elle vit seule mais peut enfin vivre comme elle l'entend. Le but du truc est que la plus jeune des sœurs retrouve la reine des neiges et la ramène de nouveau au château (c'est un Disney, les deux jeunes femmes sont donc des princesses, forcément). Concernant la véritable histoire, vous avez un garçon et une fille sans aucun lien de parenté. Le garçon se fait kidnapper par la Reine des neiges. La fille tente alors de le retrouver. Autrement dit, ici, la reine des neiges tient clairement le rôle de méchante. Notons également que la véritable histoire est bien plus sombre (elle commence d'ailleurs par un miroir qui éclate et Kay, le garçon, reçoit un éclat dans l’œil et un autre dans le cœur...).
7/ LA PETITE SIRENE, LA SUICIDAIRE
Comme souvent avec Disney, nous avons ici un amour impossible comme contexte de l'histoire. Dans le dessin animé, Ariel finit par épouser le prince, forcément. Dans l’œuvre d'Andersen l'amour impossible est réellement impossible. En réalité, le prince épouse quelqu'un d'autre. Ariel est alors obligée de le poignarder si elle veut redevenir une sirène et vivre à nouveau sous l'océan (sous l'océaaannnnnn didadidoudou sous l'océaaaannnnn). Cette dernière, dans un premier temps, est prête à passer à l'acte mais elle abandonne l'idée et se suicide.
6/ PINOCCHIO, LE BOUT DE BOIS COLERIQUE
Pinocchio est, à la base, une suite de petites aventures. Une fois n'est pas coutume, on peut concéder à Disney qu'ils ont adapté convenablement une partie de l'histoire de base, ce qui en fait, par la même occasion, l'un des Disney les plus sombres à ce jour. Cependant, il reste quelques éléments qui ont été enlevés ou modifiés. Déjà, il n'y a pas de baleine Monstro, il s'agit en réalité d'un requin. Dans une des aventures du personnage, ce dernier finit par être pendu pour avoir un peu trop raconté de conneries. Enfin, Pinocchio était, à la base, beaucoup moins patient et beaucoup plus colérique. Ainsi, il n'hésite pas à dire au grillon « Tu m'emmerdes, grillon de malheur ! Gare à toi si la colère me gagne ». Traduction approximative faite par mes soins, je vous l'accorde, mais l'idée générale est là. En somme, les discours moralisateurs vont bien cinq minutes pour Pinocchio qui, agacé, finit par lancer un marteau sur « sa conscience ». L'auteur précise que l'on ignore si le petit pantin de bois voulait lui faire peur ou réellement s'en débarrasser mais toujours est-il qu'à un moment donné, le grillon finit écrabouillé.
5/ ROX ET ROUKY : AMIS DES ANIMAUX, BONSOIR
Ici, nous sommes carrément passer d'un roman frôlant l'horreur à une toute belle histoire d'amitié entre un chien et un renard. En réalité, le chasseur et le renard ne se tirent pas dans les pattes de temps en temps. Dans le roman, c'est carrément la guerre. Pour résumer tout cela, il y a un des chiens du chasseur qui se fait écraser par un train. Ce dernier, pour se venger, annihile par deux fois toute la famille du renard (femme et enfants, pas de problème). Le chasseur devient alcoolique et empoisonne un enfant. Le renard finit par mourir de fatigue suite à une course poursuite et, à la toute fin de l'histoire, le chasseur abat son chien avant de se rendre à l'hospice.
4/ LE BOSSU DE NOTRE-DAME OU LE MOCHE, LE VICELARD ET LE CREVARD
Il y a également eu énormément de changements concernant cette histoire. Il faut dire aussi que Victor Hugo n'a pas écrit l'histoire la plus joviale qui soit. Le Disney a repris pas mal de scènes de l’œuvre d'Hugo et une bonne partie des personnages, certes, mais ceux-ci ont tout de même été grandement changé. En fin de compte, le seul élément qui suit l’œuvre à la perfection est le fait que Quasimodo, Claude Frollo et Phoebus souhaitent se faire Esmeralda. Le pourquoi du comment et leur façon de faire sont bien différentes. Voici ce que vous ignorez.
Déjà, Frollo a un frère qui claque tout leur pognon pour aller dans les maisons closes. Phoebus va se marier avec Fleur-de-Lys, Esmeralda n'est qu'un coup d'un soir pour lui. Sinon, Claude Frollo est prêt à payer pour voir ce fameux coup d'un soir (bien que cela soit pour poignarder Phoebus, en réalité). Et Phoebus est prêt à accepter l'argent que Frollo propose pour observer les fabuleux coups de reins du jeune homme. Ensuite, après le coup de poignard, Esmeralda est torturée durant un bon moment et jugée coupable de tentative de meurtre. Pheobus décide de ne pas intervenir en faveur d'Esmeralda et cache la vérité. Enfin, Esmeralda a, à plusieurs reprises, des tendances suicidaires. Elle finit pendue et Quasimodo tue bien Frollo mais se laisse également mourir de faim sur le cadavre d'Esmeralda à la fin de l'histoire.
3/ AURORE, LA BELLE QUI DORT DANS UNE PISCINE
Un autre cas très intéressant est celui d'Aurore, personnage central de La Belle au bois dormant. La situation initiale et le dénouement final du dessin animé sont très connus. On peut presque parler d'archétype de la princesse en détresse et du beau prince. Pour résumer, Aurore, qui est maudite par une fée un peu plus... vicieuse que les autres, se transperce le doigt à la pointe d'une quenouille. La jeune princesse tombe alors dans un profond sommeil et ne se réveillera qu'après avoir reçu le baiser du prince charmant. Voilà, dans les grandes lignes, l'histoire présentée par Disney. Dans le conte de Charles Perrault, il y a plusieurs détails très intéressants en plus. Notons d'ailleurs que ces éléments ont été ajoutés de manière discrète afin que les enfants ne se posent pas trop de question. Il faut donc lire entre les lignes.
Avant toute chose, Aurore est maudite certes, mais pas seulement. Dans la version de Perrault, Aurore a beau avoir toutes les qualités du monde grâce aux fées, l'auteur met en avant le fait qu'elle soit un peu trop brusque, un peu gauche sur les bords et que c'est également pour cela qu'elle se pique sur la pointe de la quenouille (c'était pour l'anecdote). Le plus intéressant reste que la dernière des fées, qui ne peut empêcher qu'Aurore tombe dans le profond sommeil, lui confère une capacité un peu particulière à savoir « le plaisir des songes agréables ». En d'autres termes, pendant que le mec brave mille et un danger, la princesse, elle, passe de sacrés bons moments au pieu. À tel point qu'elle s'écrit « est-ce vous mon prince ? Vous vous êtes fait attendre ! » lorsqu'elle voit son sauveur pour la première fois (cela sous-entend qu'elle a également rêvé de lui, ce qui en fait un sacré veinard). Cent ans de rêves érotiques, je vous laisse imaginer l'état du lit après cela (cf le titre de cette partie). La situation est telle que le jeune homme était « plus embarrassé qu'elle ». Concernant le réveil en lui-même, il n'y a pas de baiser non plus dans la version de Perrault. Le sauveur ne fait que s'asseoir à côté d'elle et elle se réveille. Il y a donc un peu moins de poésie. Enfin, l'auteur précise à la fin de l'histoire que le jeune couple dormit peu une fois arrivé au lit, ce qui se passe d'explications.
Notons que Perrault lui-même s'est inspiré de plusieurs histoires pour écrire la sienne. Néanmoins, étant donné que Disney a presque repris l'intégralité des éléments de Perrault, j'ai préféré comparer le dessin animé à son histoire à lui et pas à celle des recueils plus anciens qui sont, d'une part plus flous, et d'autre part moins intéressants à comparer car trop différents.
2/ POCAHONTAS, LA (TRES JEUNE) FILLE QUI M'APPELLE PAPA LORSQUE NOUS SOMMES SEULS
Tout comme Robin des bois, il est assez délicat de parler des véritables origines de Pocahontas étant donné qu'il s'agit avant tout d'une légende. Ainsi, nous ne sommes pas sûrs du type de relation qu'elle entretenait avec John Smith. D'ailleurs, dans l'une des versions, elle ne lui sauve pas la vie tandis que dans une autre, elle parvient à le sauver 3-4 fois... La version qui sort le plus du lot met en avant le fait que Pocahontas avait une douzaine d'années lorsqu'elle a rencontré l'anglais et qu'ils n'étaient pas amants mais amis (on l'espère pour elle, vu son âge). D'ailleurs, elle l'aurait appelé « papa » à plusieurs reprises, ceci prouvant donc le lien fort mais sans aucune ambiguïté qui existait entre les deux êtres... ou, à l'inverse, le lien fort et particulièrement pervers qui les unissait (ceci était une blague). Bref, elle finit par épouser un certain John Rolfe, un producteur de tabac, et meurt à l'âge de 22 ans. La belle vie quoi.
1/ MULAN, UNE POUPEE QUI DIT NON
La dernière arnaque de Disney que je vais vous présenter concerne Mulan (soit Hua Mulan). Cette dernière est bien une guerrière hors pair, apparemment très bonne stratège, et elle combat bien les mongoles au sein de l'armée chinoise. Par contre, selon la légende, elle ne finit absolument pas avec le général, loin de là. En réalité, c'est l'empereur lui-même qui est emballé par la jeune combattante à tel point qu'il a envoyé plusieurs messagers pour lui proposer d'être sa concubine (nous sommes donc loin du papy tout mignon et asexué de Disney). Après de multiples refus, Mulan décide finalement de se suicider pour régler le problème. A noter également qu'elle ne ment pas à son père pour prendre sa place. En réalité, son père aurait été parfaitement au courant de l'affaire et aurait donné son accord. Disney a sans doute changé ce petit détail parce que la véritable histoire ne donnait pas assez d'indépendance à Mulan, sans parler du message d'émancipation des femmes, omniprésent dans le dessin animé, qui en aurait pris un coup.
Comme vous pouvez le constater, ce n'est absolument pas une légende, les Disney modifient et édulcorent énormément les différents contes. La plupart du temps, cela se concrétise par un refus d'aller trop loin, on va donc retirer toutes les scènes un peu trop violente, sombre ou gore. On va également retirer toutes les allusions (voire les actes) sexuelles. Enfin, on changera volontiers la fin pour que l'on puisse avoir une Happy End. Il faut dire aussi que terminer le dessin animé Mulan par le suicide de cette dernière aurait peut-être eu un impact un peu différent sur la jeunesse... A vérifier !
Bien évidemment, il y a d'autres Disney qui ont été modifiés. Je n'ai parlé que des dix cas les plus probants selon moi. On aurait pu parler également de la trilogie Aladdin mais cela aurait été délicat car le Disney mélange plusieurs histoires des contes des milles et une nuit. Idem pour le Disney Alice au pays des merveilles qui reprend en réalité deux œuvres de Lewis Caroll : Les aventures d'Alice au pays des merveilles mais également sa suite De l'autre côté du miroir. Nous aurions également pu parler de la diabolisation d'Hadès dans le film Hercules et de la volonté de Disney de garder, au possible, un univers manichéen.
Un dernier cas qui aurait été intéressant à étudier aurait été Cendrillon. Néanmoins, étant donné que je me basais à chaque fois sur l'histoire originale (dans ce cas précis, cela aurait été l'histoire narrée par Charles Perraut donc), je n'aurais pas eu beaucoup d'éléments à mettre en avant. SI j'avais pu parler de la version des frères Grimm, il y aurait eu bien plus de choses à dire puisque les deux hommes y vont de bon cœur à plusieurs reprises. Par exemple, dans la version Grimm, les deux belles-sœurs de Cendrillon s'écorchent volontiers l'intégralité du pied afin de tenter de mettre leurs énormes pieds dans la pantoufle de verre. C'était fun.
Et vous ? Des cas intéressants à nous présenter ?
Bart
Le 18 novembre 2015 à 15:57Merci d'avoir détruit mon enfance ! Blague à part, c'est assez fou de voir que bcp de personnages finissent plutôt mal à la base. Concernant le Reine des Neiges, Once Upon A Time a bien joué avec les deux versions, puisqu'ils ont mis la gentille Elsa, mais aussi la méchante qui avait un certain attrait pour les miroirs brisés
Neus
Le 19 novembre 2015 à 10:08Et? J'ai pas très bien compris ce que tu cherches à prouver avec cet article. Que Disney se soit inspiré des ces comptes pour en extraire seulement ce qu'il l'intéresse est un crime? Sont-ce de mauvais films? Ils me semblent que c'est la base de l'écriture et c'est encore plus flagrant dans les comics, on extrait se qui nous intéresse de mythologies ou de fait divers en tout genre et on raconte une nouvelle histoire. Ton article est intéressant mais je ne comprends pas ce que tu cherches à prouver.
Jeff
Le 19 novembre 2015 à 13:16C'est normal que tu n'aies pas très bien compris ce que je cherche à prouver tout simplement parce qu'il n'y a rien à prouver. C'est un article informatif qui met en avant les différences entre les Disney et les "véritables" histoires. Beaucoup de personnes ne connaissent pas ces véritables histoires. Le but de cet article est de les faire connaître. Rien de plus, rien de moins. Je n'ai pas dit que c'était un crime de s'inspirer de quelque chose et encore moins que les Disney étaient mauvais.
Farid
Le 19 novembre 2015 à 15:14Nous ne sommes pas des journalistes, on ne cherchent pas à démontrer des vérités mais plutôt à partager nos points de vues (on est pas tous d'accord, mais là c'est juste des faits donc est d'accord :) ) et coup de coeur pour essayer de vous divertir et soyons fous vous apprendre des trucs (quand vous n'avez pas une connaissance du sujet). Donc là Jeff a juste chercher à mettre en lumière les différences en y injectant son cynisme habituel car au fond, il a toutes les peluches des princesses Disney chez lui :D
Neus
Le 19 novembre 2015 à 18:30Pas de problème, je n'ai aucun souci avec le fait d'être informé, j'ai appris plein de choses de cet article et je t'en remercie. Ce qui m'a gêné c'est juste le ton et les mots que tu emploi au début. J'avais l'impression que tu avais un "compte à régler" avec Disney ou avec ce mode de fabrication des scénarii (et taper sur les gros studios à fabrique de rêve est devenu un mode ces derniers temps). C'est un sujet qui m'intéresse beaucoup et concernant certaines adaptations je trouve que le débat est ouvert: que faut-il et que ne doit-on pas montrer aux enfants de notre époque et quel mode de censure existe chez les studios d'animation et de création destinés au tout public? Qui décide de l'évolution de l'apport moral dans les oeuvres contemporaines?
Bane
Le 21 novembre 2015 à 15:17Il me semblait aussi que dans la version de Perrault de Cendrillon, la belle-mère finissait dans une marmite/fosse (?) remplie de serpents non ? Ou alors était-ce dans La belle au bois dormant.... :/
Bane
Le 21 novembre 2015 à 15:18Très bon article ceci dit (avais-je oublié d'ajouter) :D
Elesia
Le 24 novembre 2015 à 18:02J'ai ADORE cet article :D J'ai beaucoup rigolé. Il y a deux/trois trucs que je savais déjà, comme Notre Dame de Paris car j'ai lu le roman de Victor Hugo (qui détruit effectivement ton enfance, mais d'un autre côté, Quasimodo finit comme un caca dans le Disney aussi, ils ont rattrapé ça avec la suite bidon). Ou les adaptations de contes qui effectivement qui édulcores vachement l'histoire. Le gros traumatisme c'est La Petit Sirène car je l'ai lu jeune et voir que ce bouffon de prince la conduit au suicide.... Bon au moins, avec Disney, on se permet de rêver :D