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L'immense cimetière des séries annulées prématurément

« J'ai commencé une série, mais ils l'ont annulée » C'est ce qu'on dit quand, amer, on découvre que la série que nous suivons va finir aux oubliettes.

Bien qu'à l'ère de la surinformation nous sachions rapidement quand une série est supprimée, on est encore parfois surpris par le traitement expéditif de certains networks pour nos précieuses fictions. Concepts faibles ou mauvaises audiences, il faut bien faire la part des choses entre une série annulée et une série terminée, même si certaines séries annulées bénéficient parfois d'une fin, qu'elle satisfasse (ou non) le spectateur. Si certaines séries sont parfois annulées dès le pilote, cet article traitera uniquement de celles que le public a vues, ne serait-ce que brièvement. Je ne parlerai pas non plus des diffusions françaises qui sont parfois terriblement chaotiques (Stargate SG-1, Murder, Angel, etc.)

Qu'est-ce qu'un pilote ?

Tout d'abord, pour être tous au même niveau d'information, je vous propose de lever le voile sur un mot que vous avez sûrement déjà entendu dans le vocabulaire des séries, le pilote. L'épisode-pilote, ou premier épisode, n'est pas anodin puisqu'il a la lourde charge de séduire les responsables des networks (chaînes de télé américaines, telles ABC, NBC, CBS, etc...). Pour cela, le pilote dure parfois un peu plus longtemps que les 40 minutes habituelles et doit en mettre plein la vue. C'est pourquoi les premiers épisodes de certaines fictions sont si soignés (Lost, Smallville, Game of Thrones). Il arrive que certains changements soient effectués pour offrir au public un pilote plus « regardable », souvent un changement d'acteur, de plan, de montage...

Par exemple, dans la première version du pilote de Game of Thrones, c'était Tamzin Merchant qui interprétait le rôle de Daenerys, puis les producteurs lui ont préféré Emilia Clarke, sans qu'on en connaisse la raison. Sur les grands networks (hors HBO ou Netflix, qui sont des réseaux privés), la publicité génère de gros revenus. On sert donc des séries aux spectateurs afin de leur passer de la publicité. L'équation est simple : pas de spectateurs = moins de revenus = série supprimée.

L'exemple d'Aquaman

Il existe un exemple fascinant de série restée au stade de pilote : Aquaman (2006). Annoncé comme un spin-off non assumé de Smallville (Aquaman n'est pas incarné par le même acteur dans les deux séries puisque dans Aquaman, il est joué par Justin Hartley, le Green Arrow de Smallville, vous suivez ?), le show est porté par un tel buzz médiatique pendant la production que, malgré le refus de la CW de signer pour une saison complète, la chaîne (mue par la volonté des créateurs, Al Gough et Miles Millar), met le pilote à la disposition des fans curieux sur Itunes. L'épisode est plutôt bien accueilli (7,4/ 10 sur IMDB), on le trouve généralement bien réalisé et proche de Smallville dans la forme. Malheureusement, nous n'en verrons jamais plus.

Une saison et puis s'en va...

Cependant, des séries dépassent le stade de pilote sans jamais aller au-delà de la première saison, qu'elles soient amputées ou non. Certaines d'entre elles sont retirées des grilles des programmes malgré la protestation des fans. C'est le cas de John Doe (2002), avec Dominic Purcell (Prison Break, Flash, Legend of Tomorrow) qui s'arrête sur un haletant cliffhanger à cause des audiences qui n'ont pas convaincu la Fox. Les afficionados du show tenteront bien de le ramener via des pétitions mais en vain. On pourrait également en citer d'autres évidentes comme Jéricho (2006), une série qui raconte la survie d'une petite ville du Kansas après une succession de catastrophes nucléaires survenues dans vingt-deux grandes villes des États-Unis et qui la prive d'électricité. Avec des thèmes comme l'entraide, le pouvoir, la trahison, l'altruisme, Jéricho a immédiatement séduit une importante communauté de fans malgré l'absence de spectaculaire (le programme étant plus orienté politique et survie que conflits et guerre). Puisque les audiences furent jugées insuffisantes par CBS, la série fut retirée de la grille des programmes. C'était sans compter sur la détermination des fans qui envoyèrent 25 tonnes de cacahuètes (clin d'œil à la fin de la saison 1) pour obliger la chaîne à reconsidérer cette annulation. CBS relance une saison 2 en pleine grève des scénaristes. Il n'y aura que sept épisodes supplémentaires avant la suppression définitive.

Cependant, Jéricho a pu continuer sous la forme de comics grâce à l'éditeur Devil's Due Publishing. C'est un peu ce qui s'est produit pour Joss Whedon avec sa série Firefly (2002). Non seulement la Fox a refusé le premier pilote de la série et a obligé Whedon à en réécrire un dans l'urgence, mais en plus, la chaîne va diffuser les épisodes dans le désordre avant de supprimer la programmation à trois épisodes de la fin de la première saison. Les fans vont se mobiliser en envoyant des cartes postales à la Fox pour sauver la série mais les dirigeants de la chaîne sont intraitables et Firefly disparaît. Whedon, qui avait prévu sept saisons, tente de convaincre UPN et Sci-Fi de racheter son bébé, en vain. Cette série maudite accède pourtant au rang de série culte pour bien des fans à tel point que Whedon réalisera plus tard un film, des comics et même des jeux de rôles.

Des séries meurent tous les jours

D'autres séries disparaissent dans l'indifférence générale malgré leur qualité intrinsèque, comme Surface (2007) qui relate l'arrivée d'étranges créatures marines dans les mers du monde entier. Malgré sa valeur reconnue (la série a gagné deux prix et fut nommée aux Emmy Awards), Surface prend l'eau au bout de quinze épisodes seulement. En France, TF1, qui obtiendra les droits de seconde diffusion après Canal +, demandera à NBC l'autorisation de remonter les épisodes afin d'obtenir une fin plus satisfaisante pour les fans ! Une première ! Que dire, également, de l'excellent Commander In Chief (2005), qui met en scène la première présidente des États-Unis d'Amérique ? Cette série bénéficiait d'une forte attente avant sa sortie et d'un casting quatre étoiles : Geena Davis (Thelma et Louise, Stuart Little, The Exorcist 2016), Donald Sutherland, (Les Douze Salopards, M*A*S*H, Hunger Games), Harry Lennix (Dollhouse, Man of Steel) ou encore Peter Coyote (Les 4400, E.T. L'Extra-terrestre). Mais les spectateurs se passionnent de moins en moins pour les aventures de la présidente et désertent leur poste de télévision au fil des épisodes. D'aucuns prétendront qu'il s'agit de phallocratie mais ne rentrons pas dans ces polémiques.

Est-ce toujours la faute du spectateur ? Il ne faut pas oublier que ce sont les responsables des chaînes qui choisissent les programmes qui seront mis à l'antenne l'année suivante. Et depuis quelques années, l'on assiste à une recrudescence de remakes, reboot et adaptations réchauffées à faire grincer les dents. Si certains fonctionnent (La Fête à la maison : 20 ans après, Westworld), que d'autres sont prometteurs (Prison Break revival, 24 : Legacy), la majorité d'entre eux se plantent en beauté (Charlie's Angel, V, Ironside). Du côté des adaptations littéraires, ça reste également mitigé. Secret Circle et Dracula se sont plantés, Les Chroniques de Shanara (très classique selon moi) est renouvelée pour une seconde saison, Game of Thrones est un carton total et Les Orphelins Baudelaire version Netflix est très attendue.

Le Syndrome Lost

L'on prétend parfois que les années 2000 (et plus particulièrement à partir de 2004) correspondent à un second âge d'or des séries, le premier étant les années 60. En se penchant sur cette période, on découvre en effet des concepts extrêmement forts qui ont apporté une nouvelle façon de raconter des histoires. 24 (2001) en est le parfait exemple. Cette série haletante n'a guère trouvé de rival jusqu'à aujourd'hui, selon moi. Desperate Housewives, Grey's Anatomy et Dr House sont nées en 2004, la même année que la série qui nous intéresse ici, Lost. Si je ramène ma série préférée au centre de l'attention, une fois de plus, c'est parce que son concept de série à mystère n'existait plus depuis Twin Peaks et que les séries d'aujourd'hui lui doivent beaucoup. Les flash-backs à chaque épisode sont présents dans de nombreux programmes, depuis lors. Mais n'est pas Lost qui veut ! Le succès de la série a été recherché par d'autres, souvent en vain.

C'est le cas de Flashforward (2009) qui raconte l'histoire de plusieurs personnages (10 acteurs principaux) témoins de visions du futur à la suite d'un black-out. Lost étant bientôt terminée, ABC cherchait un remplaçant et le marketing ne cessa de comparer les deux programmes. Certes, les nombreux personnages et le mystère semblaient présents, mais était-ce suffisant ? Les spectateurs ont répondu à cette question en désertant rapidement le programme... et ABC l'a annulé au bout d'une saison alors que la chaîne nourrissait de grands projets pour elle. Ensuite, c'est J.J. Abrams lui-même qui tente de reproduire le succès de Lost, dont il était (en partie) le créateur. Il lance Révolution sur NBC, en 2012. Là encore, le casting est immense, les mystères pullulent et Abrams ramène le concept de flash-backs. La sauce prend deux saisons mais les audiences baissent encore et encore. Le premier épisode de la série a attiré 11 millions de curieux tandis que le dernier de la série en a intéressé seulement 4 millions.

Pourtant, Abrams réitère en 2012 (il est réputé pour lancer des séries et s'en émanciper rapidement) avec Alcatraz. Pour cette série qui évoque la réapparition soudaine de 302 prisonniers à Alcatraz, cinquante ans après leur brusque disparition. Le showrunner fait appel à Jorge Garcia (Hurley dans Lost) et à Sam Neill, le Professeur Grant de Jurrassic Park. Encore la même construction d'épisodes que pour Lost et Révolution. La sanction ne peine pas à venir puisque la chute d'audience est constante et que la Fox supprime la série au bout de treize épisodes. Je pense que ces séries n'ont pas fonctionné parce que la communication fonctionnait sur la volonté de ressembler à une autre. Or, les spectateurs ont rapidement fait leur propre comparaison et en ont déduit qu'on se fichait d'eux. C'est exactement ce qui recommence à se produire aujourd'hui avec des séries que l'on annonce « dans la veine de Game of Thrones ».

Les séries qui déclinent avant de disparaître

On a pu remarquer que certaines séries déclinent avant de disparaître. Elles ne sont pas nécessairement annulées dès la première saison et parfois, leur mort est annoncée en avance par les chaînes de télé. En fait, parfois pendant deux ou trois ans, une rumeur enfle selon laquelle la série va bientôt s'arrêter. Ça a été le cas pour Desperate Housewives dont la saison 7 aurait pu être la dernière mais elle fut finalement prolongée pour une huitième et dernière année. La fin de Lost fut annoncée dès la saison 3, mais les showrunners savaient qu'ils voulaient trois saisons supplémentaires pour terminer leur histoire. Pour Prison Break, le créateur, Paul T. Sheuring, avait prévu une histoire qui courrait sur deux saisons, mais la Fox, face à l'incroyable succès du programme, ne veut pas le lâcher. Elle demande donc au showrunner de concevoir une nouvelle saison. Malheureusement, le « retour à la prison » (bis repetita) et la grève des scénaristes éloignent le spectateur de la série. La quatrième saison est une véritable hémorragie et la série termine à seulement trois millions de curieux.

Pour Ugly Betty, le principe est le même : la série est un succès jusqu'à la moitié mais les téléspectateurs finissent par se lasser. La saison 4 dit donc adieu à Betty avec une fin honorable. On ne compte plus les séries qui ont périclité avant de disparaître : Pushing Daisies (2 saisons), Looking (2 saisons et un téléfilm), Stargate Universe (2 saisons. Trop de changements qui n'ont pas convaincu les fans de la franchise), Veronica Mars (trois saisons et un film sorti en 2014), Agent Carter (deux saisons), Alphas (deux saisons) Rome (deux saisons au lieu de cinq à cause des coûts exorbitants) Dark Angel, Kyle XY, Sarah Connor Chronicles, Terra Nova, etc. Et la liste est longue ! L'on pourrait également citer les 4400 et Heroes, deux séries encensées à leurs sorties mais disparues dans l'indifférence totale. La première était censée être une mini-série et l'on peut supposer que l'étirement de l'intrigue sur quatre saisons a eu raison d'elle. L'arrêt de la seconde est sûrement lié aux choix créatifs du showrunner qui n'ont cessé de déstabiliser les fans et à l'exploitation à outrance du méchant de la série, Sylar (Zachary Quinto), passant de psychopathe charismatique à allié instable.

Le cas de Tru Calling

Tru Calling est mon plus grand regret télévisuel. Cette série avait un potentiel énorme, un concept innovant et d'excellents acteurs, mais les dirigeants de la Fox (toujours dans les mauvais coups !) ne lui ont laissé aucune chance à cause des audiences jugées trop basses. La série raconte l'histoire de Tru Davies (Eliza Dushku), étudiante en médecine qui travaille à mi-temps dans une morgue. Tru est dotée d'un don hors du commun, celui de remonter le temps d'une journée lorsqu'un mort le lui demande. Elle doit alors tout mettre en œuvre pour sauver la victime. Bien sûr, elle usera parfois de son imprévisible pouvoir afin de régler ses problèmes personnels. La série installe les règles du jeu puis s'en émancipe rapidement en poussant de plus en plus Tru dans ses retranchements, notamment lorsque débarque un rival, muni du même don, qui, lui, s'assure que les morts le restent !

D'abord annoncée pour une deuxième saison, la Fox fait machine arrière pour programmer, à la même place, Point Pleasant, l'histoire de la fille du Diable mais qui l'ignore. La chaîne estime que Point Pleasant s'associerait mieux avec une autre série du moment, The O.C. (Newport Beach en « français »). Pourtant, ils annulent Point Pleasant au bout de huit épisodes seulement et reprogramment Tru Calling pour une saison 2 de six épisodes. Hélas, quand la série s'arrête après un épisode de Noël, elle abandonne les fans sur de gigantesques interrogations et cliffhangers dont nous n'aurons jamais les réponses.

Les séries qui ont failli être annulées... puis non !

Si, aujourd'hui, certaines séries sont terminées, elles ont parfois frôlé la mort entre deux saisons. Pour Buffy Contre les Vampires (1997) de Joss Whedon, la chaîne CW, qui a diffusé les cinq premières saisons, a refusé une hausse de salaire pour les équipes. Elle décide alors de mettre fin au programme. The Gift (L'Apocalypse), le vingt-deuxième épisode de la saison 5, est donc écrit par Whedon comme étant le dernier. Fort heureusement, Buffy étant une série à succès, la chaîne UPN rachète le programme. Il vivra deux saisons supplémentaires avant que Sarah Michelle Gellar (Buffy) ne décide de s'en aller pendant que la série est à son apogée.

Le parcours de Torchwood est plus chaotique. Après deux très bonnes saisons, la BBC promet au spin-off de Doctor Who une hausse de budget. Le contrat est ainsi signé mais la crise intervient et les showrunners doivent composer avec une restriction budgétaire. Cela ne les arrête pas. Ils créent une saison de cinq épisodes (au lieu des treize habituels) et une seule grande histoire. C'est un succès critique et public ! La série met deux ans à proposer une nouvelle saison, en partenariat avec la chaîne américaine Starz. En dépit d'un excellent scénario, les nouveaux personnages et l'exportation de l'institut Torchwood aux États-Unis trahissent les valeurs de la série. Les critiques sont plus mitigées. Hélas, le programme n'aura pas l'occasion de se rattraper car Russel T. Davies, son créateur, la met en hiatus pour raisons personnelles.

La série 7 à la maison a eu, elle, droit à deux fins. En effet, en 2006, la WB décide de mettre fin à l'histoire de la famille Camden. D'anciens personnages sont de retour pour le final en deux parties de la saison 10. Or, contre toute attente, la CW (fusion des réseaux UPN et WB) offre une saison supplémentaire aux fans. La fin est reportée mais bien moins impactante. Départ raté !

Un changement d'acteur

Et si la vedette – ou l'une des vedettes – d'une série souhaite quitter celle-ci, doit-on, ou non, poursuivre ? Cela s'est présenté à de nombreuses reprises dans l'histoire des séries. Je vais prendre trois exemples. Dans Charmed, les tensions permanentes entre Alyssa Milano (Phoebe) et Shannen Doherty (Prue) et la mauvaise ambiance que cela entraînait obligea les producteurs à imaginer une sortie pour Cole (Julian MacMahon) et Phoebe dans un premier temps. Cependant, Shannen fit part de son envie de quitter la série et son personnage fut tué à la fin de la saison 3 dont le dernier épisode s'achève sur un cliffhanger haletant. S'il ne fut pas vraiment question d'annulation ici, tant la série fonctionnait, cette prise de risque forcée eût pu précipiter la fin du programme. Mais les scénaristes surent rebondir et Rose McGowan (Paige) emplit parfaitement son rôle.

Stargate SG-1 failli être annulée à la fin de la saison 7 mais une huitième saison fut commandée par les producteurs. Celle-ci devait également être la dernière et c'est la raison pour laquelle Richard Dean Anderson ne rempila pas complètement. Or, le Colonel O'Neill était le personnage préféré des fans de la franchise et son absence se fit sentir. Certains imputent la fin de la série, deux saisons plus tard, à ce départ. Les jeunes générations connaissent le succès et l'influence de Game of Thrones aujourd'hui, mais ignorent l'impact qu'a eu X-Files sur l'histoire de la télévision. Dans le même ordre d'idées que Stargate SG-1, la saison 7 de X-Files eût pu être la dernière. Le scénario avait été écrit dans cette optique avec une envie de se tourner vers le cinéma. Mais la Fox décida de poursuivre la série. Cependant, David Duchovny (Mulder) ne voulait pas revenir. Son contrat fut renégocié afin qu'il apparaisse moins souvent. La série dura encore deux saisons avant son arrêt définitif (une saison 10 eut lieu en 2016).

Une série doit lutter contre l'abondance de l'offre concurrente et offrir des choix créatifs de qualité afin de traverser le temps. Elle n'est pas nécessairement annulée à cause d'un manque de qualité mais plutôt d'un manque de prise de risque et d'une volonté de gagner toujours plus d'argent, en dépit des envies du spectateur qui n'a que ses yeux pour pleurer. La preuve en est que certaines séries qui cartonnent aujourd'hui grâce à des fans fidèles ne sont pas toujours qualitatives. Mais c'est une question de point de vue...

8 commentaires

  1. Lordo
    Le 03 novembre 2016 à 18:57

    Super article, et qui parle de l'une des séries qui ma le plus frustré, je parle bien sûr de Tru Calling, quand on repense à ce fameux repas de noel ... John Doe aussi est un sacré gachi avec cette fin qui me tourmente encore des années après. 4400 pareil ... Après Shannara's Chronicle méritais largement une saison 2, la 1 était bien mais sur le temps je sais pas ce qu'elle va donné (la chaine à besoin d'une série forte pour remplacer Teen Wolf qui se termine cette année ...). En tout cas super article ! :)

  2. Sora
    Le 03 novembre 2016 à 19:37

    Merci Lordo ! Tout pareil pour Tru Calling ^^ Par contre Teen Wolf est bien meilleur que Shannara, pour moi, mais bon il en faut pour tout le monde :-)

  3. Pierr7ck
    Le 03 novembre 2016 à 21:05

    Super article ! Pour ma part ma plus grande déception c'est l'annulation de Rubicon, une série qui peut se comparer à Homeland Avec un gros casting mais qui n'a tenu qu'une seule saison ...

  4. Lordo
    Le 03 novembre 2016 à 22:34

    Je préfère teen Wolf aussi mais j'ai beaucoup aimé Shannara quand même ^^ l'un n'empêche pas l'autre.

  5. Farid
    Le 04 novembre 2016 à 12:20

    John Doe était dans mes souvenirs une très bonne série, exigeante, qui aurait pu développer une sacrée mythologie. Ils auraient dû donner plus dès le départ et pas rester à fond dans le mystérieux, on s'attachait aux héros sinon c'était foutu. Shannara j'ai fini parce que j'avais une sympathie pour les persos et j'était en manque de fantasy à ce moment là, mais je trouve l'univers assez mal foutu. J'ai toujours pas vu Rubicon Pierr7ck :D

  6. Khesis
    Le 05 novembre 2016 à 13:45

    Personne sur Siberia ? Une émission de téléréalité type Koh-Lanta commence en Sibérie sauf que les participants rencontrent des phénomènes étranges: hurlement dans la nuit, caméraman blessé mystérieusement, météo folle. C'est la seule série annulée trop tôt que je regrette aujourd'hui. On allait de surprise en surprise avec des mystères qui avaient une explication pas encore dévoilée. Elle comblait les errements de LOST qui inventaient des histoires sans les résoudre. C'est tellement dommage. https://www.youtube.com/watch?v=TJ41hEUPYr0

  7. Captain Raziel
    Le 08 novembre 2016 à 11:53

    Excellent article, j'ai beaucoup aimé. C'est riche, on apprend plein de choses ! "Le cimetière des séries" est quelque chose dont je n'avais pas conscience. Mon seul regret en matière de série morte-née est Flashforward que tu as évoqué ; autrement, étant donné que je ne suis pas les séries dès leur sortie, j'évite en général ces déceptions.

  8. Sora
    Le 08 novembre 2016 à 18:22

    Merci à tous pour vos compliments :-) Khesis : Ayant revu Lost plusieurs fois, je t'assure que tous les mystères (excepté 2) sont résolus à la fin de la série :-)

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