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The Flash : un succès rapide

A l'occasion de la diffusion de la deuxième saison de The Flash, Pop Fixion revient sur la première saison de la série. Flash est avant tout un héros de comics qui a la capacité de se déplacer à très grande vitesse. Son costume rouge est facilement reconnaissable et est un membre emblématique de la Ligue de Justice. A la télévision, il a déjà eu le droit à une série en 1990, a été un des personnages principaux de la série animée La Ligue des Justiciers et est même apparu dans Smallville.

The Flash est une série spin-off à Arrow créée par Andrew Kreisberg et Greg Berlanti. En effet, après les audiences correctes de la série consacrée à l’Archer Vert, la CW a décidé de lancer une série centré sur un autre super-héros. Après avoir été introduit au cours de la deuxième saison d’Arrow, les personnages sont apparus dans leur propre série en octobre 2014 pour une première saison dantesque.

Une première saison à toute allure

Commençons par le pitch : Barry Allen travaille pour la police scientifique de Central City. Suite à l’explosion de l’accélérateur de particules de Star Labs, il se retrouve doté d’une super vitesse après avoir passé 9 mois dans le coma. Aidé par les scientifiques de Star Labs, il va apprendre à maîtrise ses capacités et lutter contre le méta-humains qui suite au même accident, utilisent leurs pouvoirs pour faire le mal. Barry a aussi vécu un traumatisme étant enfant, sa mère ayant été assassinée, et son père est en prison, accusé du meurtre. Il a été élévé par un ami, Joe West et sa fille Iris.

Si beaucoup de séries se cherchent lors de leur première saison, ne préférant pas se lancer dans des intrigues compliquées pour ne pas perdre le public ou pour ne pas être annulée avoir d’avoir tout résolu, ça n’est pas  le cas de Flash. Le ton est donné dès le premier épisode qui nous pose plusieurs éléments que l’on devine être des fils rouges. Cela est dû à la confiance en la série accordée par la chaîne CW qui sait qu’Arrow fonctionne et se doute que Flash suivra le même chemin. Cet épisode pilote fonctionne tellement bien qu’il marque la deuxième meilleure audience pour une série sur la chaîne juste après le pilote de Vampire Diaries. En effet, 4,8 millions de téléspectateurs étaient au rendez-vous et les audiences sont restées correctes tout au long de la saison avec en moyenne 3.8 millions de téléspectateurs. L’engouement du public est là, et la série devient plus populaire que la série mère qui s’enfonce dans des intrigues sombres, alors qu’ici le ton est bien plus léger. Autre preuve du succès du bolide : la meilleure audience de la saison 3 d’Arrow est justement l’épisode crossover qui a réuni 3.9 millions de téléspectateurs alors que les audiences de la saison oscillaient autour des 3 millions de fidèles.

Les références pour plaire aux fans

Si la série a su séduire son public, c’est déjà par la bonne humeur qu’il se dégage. Les intrigues ne sont pas trop sombres contrairement à ce qu’on peut voir dans Arrow ou Gotham, et l’humour est présent et bien dosé. Pour combler les spectateurs venant des comics, les auteurs ont aussi fait un travail de titan en plaçant des personnages, des noms, qui font tilt dans leur tête.  Rien que l’équipe de Star Labs fait rêver les fans : Katlin Snow, l’alter ego de Killer Frost, une vilaine dans les comics, Cisco Ramon, alter ego de Vibe, un héros capable créer des vibrations soniques qui peuvent affecter d’autres dimensions ou encore Ronnie Raymond, une des parties de Firestorm, un héros manipulant les éléments chimiques.

Au cours de la première saison, nous avons aussi eu l’apparition de nombreux ennemis bien connus de Flash comme Captain Cold, Heatwave ou Gorilla Grodd ainsi que d’autres moins connus. Et là encore, les vilains qui semblaient faire une apparition ont eu une utilité par la suite. Les apparitions de Captain Cold et Heatwave étaient annoncées par les titres des épisodes en version originale, puisque chaque titre contenait le mot Rogue, référence au groupe formé par les plus grands ennemis de Flash (les Lascars en France)  et surtout le groupe revenait tous les six épisodes. La série est aussi marquée par les nombreuses références à Arrow, que ce soit au détour d’une discussion, ou carrément avec la venue de personnage de l’autre série dans celle-ci, afin de bien montrer que l’univers construit autour de ces séries est important. Enfin, la série n’oublie la précédente datant de 1990 et des acteurs ont fait leur retour dans cette nouvelle version. On voit principalement John Wesley Shipp qui interprétait Barry Allen et qui joue maintenant le père de Barry. Encore plus fort, on retrouve Amanda Pays et Mark Hamill qui reprennent le rôle qu’ils avaient tenu 25 ans auparavant, à savoir le Docteur McGee et James Jesse/Trickster.

L’avenir du show

La première saison du show s’achevait sur un cliffhanger assez énorme puisque la Terre entière était menacée de destruction. Cela devrait être réglé dans le premier épisode de cette nouvelle saison. On sait aussi que la famille des bolides va s’agrandir, puisque le Flash de l’âge d’or des comics, Jay Garrick, va faire son apparition dès le deuxième épisode et Wally West ainsi que Jesse Chambers vont aussi apparaître au cours de la saison. Pour contrer tous ces bolides, c’est le professeur Zoom qui sera un des antagonistes de la saison. L'apparition de Garrick va aussi amener un des gros points de l'univers DC Comics puisqu'il s'agit du multivers puisque le monsieur est le Flash de la Terre-2 où d'autres événements se sont déroulés. Apparement, les bonnes habitudes de la première saison continueront puisque d’autres héros bien connus apparaîtront durant cette saison et les épisodes centrés  sur les Rogues reviendront dès le troisième épisode de la saison intitulé Family of Rogues. 

La série Flash a su séduire le public par son dynamisme et ses références, mais après une très bonne première impression, le show doit continuer de plus belle, ce qui semble bien parti avec les annonces concernant la saison deux. Par contre, on peut se demander si cette surenchère ne risque pas de faire retomber le soufflé pour la troisième saison. 

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3 commentaires

  1. Farid
    Le 06 octobre 2015 à 19:23

    Ce que j'adore dans cette série, c'est qu'elle ne fait pas cheap. Le film Flash sera surement explosif niveau effets spéciaux, mais là c'est assez bien foutu pour pas tomber dans le même piège que AOS qui multiplie les décors fakes

  2. Pierr7ck
    Le 13 octobre 2015 à 23:48

    Je ne sais pas si c'est volontaire mais l'article est vraiment destiné aux fans de comics de la justice league je trouve. Moi qui n'y connait pas grand chose en comics à part les classiques, il n'y a aucun nom qui me parle à part Flash et Arrow (que je ne connais que par la série que j'ai vite arrêté). DU coup c'est quoi? Une série de super héros un peu légère avec de la baston à la daredevil?

  3. Bart
    Le 14 octobre 2015 à 10:09

    Oui c'est vrai que l'article est vu d'un oeil de fan de comics. Mais c'est une série assez légère avec de la baston et de la romance (un peu niaise parfois) mais surtout avec un fil rouge important et bien mené

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