Le temps passe et les goûts changent.
J'ai découvert les mangas à l'époque du lycée. Je connaissais bien sûr la japanim et avait grandi avec tous les dessins animés cultes du Club Dorothée. Cependant, pour des raisons géographiques, je n'avais jamais eu vraiment l'occasion de lire des mangas. A l'époque, je dévorais des romans et le web commençait seulement à se faire une place quotidienne dans nos vies.
Je me rappelle mes premiers pas dans ce monde. La lecture d’œuvres comme l'adaptation du roman Battle Royale ou le shonen Samurai Deeper Kyo. L'envie de lire des cartons entiers de mangas. C'était simple : je ne me fiais qu'à la longueur d'une série pour me lancer dans sa lecture. Quel imbécile j'étais. Aujourd'hui, c'est toujours le cas, mais dans le sens inverse.
Ainsi, à mes débuts, je voulais absolument lire des séries sans fin, dans lesquelles je pourrais m'investir sur plusieurs années. Rares étaient les œuvres courtes qui trouvaient leur place dans mon armoire. Leur seule chance d'attirer mon attention était de proposer un sujet extrêmement original. Par exemple, Nés pour Cognés en 7 tomes m'a rendu fou. J'étais dégoûté de voir la série prendre fin aussi vite, mais la qualité du manga a atténué ma frustration.
Depuis, plus d'une décennie s'est écoulée et j'ai bien changé. Je n'ai plus le temps pour ces séries fleuves. Travail, vie privée, autres passions font que me poser pour lire autant de tomes demande une véritable organisation. Pire, je perd le fil des histoires entre deux tomes car j'ai entre-temps naviguer dans d'autres univers. Je salue toujours les éditeurs qui proposent un léger résumé au début de chaque tome, pour me rafraîchir la mémoire.
Désormais, je suis plus enclin à me lancer dans une nouvelle série si je sais qu'elle sera courte, car j'aurai rapidement toutes les réponses à mes questions et je ne vais pas perdre mon temps avec des épisodes creux qui servent de remplissage. Quand un auteur annonce que sa série va prendre fin en moins de 20 tomes, malgré un léger pincement au cœur, je suis soulagé. N'oublions que plusieurs séries cultes sont en pause depuis des années, sans espoir d'avoir un jour une réponse. Highschool of the dead m'a longtemps frustré et un de ses deux créateurs nous a malheureusement quitté.
Seul One Piece déroge à cette règle. Si je ne suis pas un lecteur assidu (je rattrape tous les ans mon retard en quelques semaines), je redoute le jour où l'auteur ne produira plus de nouveaux chapitres. Toutefois, si la fin est satisfaisante, je pourrais chérir le souvenir de ces heures passées à lire un chef d'oeuvre.
Lanhalt
Le 18 février 2018 à 13:54Ha SDK, un de mes premiers mangas papier également. Sa phrase récurente "C'est donc ça, la puissance de *introduire le nom de n'importe qui*", et sa traduction qui confond la pesanteur et l'apesanteur, ce qui rends toutes les répliques de Chinmei parlant de ses pouvoirs complètement absconses. Le must restant "Kyo arrive à se relever avec cette apesanteur". Des petits moments d'inattention qui mènes à des grands moments de surréalisme. J'ignore si ça a été corrigé dans les éditions ultérieures (et j'espère), mais les premières éditions tombent systématiquement dans le panneau.
Bart
Le 19 février 2018 à 10:57Personnellement, j'ai eu une période ou je privilégiais les séries courtes, mais maintenant je me contente des séries où je sais juste qu'il y a une fin. J'avais commencé certaines séries en espérant trouver un remplacement à Fairy Tail quand la fin a été annoncée et qui est la seule série que je lisais sans attendre une conclusion, les autres, je les ai laché après 2 ou 3 tomes. Maintenant je me tourne plus vers des rééditions en tomes doubles comme Soul Eater qui parait en ce moment, qui meme s'il y a une vingtaine de tome, a sa conclusion.
Farid
Le 19 février 2018 à 18:40C'était pas le meilleur des Shonens, mais il était assez efficace dans sa progression :D On est d'accord Bart ;)