DC tente de trouver sa place au cinéma mais est conspué par les critiques. Son seul crime ? Proposer sa vision du super-héros. Quelle infamie ...
(Article co-écrit par Daft Venom et Khesistos)
Depuis Man of Steel sorti en juin 2013 au cinéma, DC comics (ou Distinguée Concurrence) peine à transposer son univers sur grand écran. Batman V Superman n’a pas convaincu tout le monde et Suicide Squad est une déception. À l’inverse, Wonder Woman, présenté en salle en juin 2017, est majoritairement considéré comme la plus belle réussite de DC. D’autres pensent au contraire que ce film a signé l’arrêt de mort d’un univers qui se voulait original pour plutôt privilégier le conformisme marketing qui plaît tant aux critiques journalistiques.
Marvel, l’éternel rival
Pour parler des films DC Comics, il faut d’abord revenir sur Marvel (ou la Maison des idées) qui a su passer du dessin à l’écran avec brio (commercialement parlant) en construisant un véritable univers continu. L’aventure commence en avril 2008 avec Iron Man interprété par le talentueux Robert Downey Jr. Depuis ce film, la Maison des idées ne connaît presque que des succès en mettant en scène, film après film, les personnages qui composeront les Avengers. Tous ces milliards de dollars de gagnés ont de quoi rendre jalouse la Distinguée Concurrence, surtout que le format comics ne se vend plus aussi bien qu’avant. Il faut donc commencer à produire des films qui se suivent et qui s’entremêlent pour conquérir un nouveau public et de nouveaux porte-monnaie. Seulement, heureusement pour les lecteurs et malheureusement pour le business, Marvel et DC sont deux univers bien différents et il est plus problématique pour le second que le premier de passer du papier à la caméra. En effet, pour faire simple “Marvel c’est cool alors que DC c’est ringard”.
Marvel a des super-héros plus proches de ses lecteurs. Elle fait la part belle à la vie privée, aux problèmes personnels que peuvent rencontrer ses personnages quand ils n’ont pas leur masque. À une époque où les réseaux sociaux démontrent l’explosion du narcissisme d’une bonne partie de la population mondiale, où la psychologie tend à se considérer et à être considérée comme une science dure, le public ne peut qu’avoir une impression de proximité avec des héros qui rencontrent les problèmes de notre quotidien : sentiments, dépression, travail, famille etc ... Les lecteurs y voient leurs propres problèmes développés, qu’ils soient sentimentaux ou moraux.
DC en revanche, c’est la vieille école. Les super-héros mettent de côté leurs sentiments, ou n’en ont pas, pour accomplir leur mission. Leur esprit est au-dessus de leurs désirs, un peu comme pouvaient le promouvoir les philosophies grecque ou chrétienne avant que n’apparaissent les démonstrations de Thomas Hobbes et la philosophie libérale. Les lecteurs peuvent ainsi lire Spider-man revendiquer qu’il est avant tout Peter Parker, soit un homme (cf Spider-man, last hunt of Kraven, 1987) et de l’autre côté voir Batman assumer que Bruce Wayne n’est qu’un masque (cf. Batman 518, legend of the dark knight, 1993); il est avant tout Vengeance et Justice. Les super-héros Marvel sont super par leur pouvoir, chez DC, on est super par l’esprit et les valeurs avant tout. Chez Marvel « un grand pouvoir implique de grandes responsabilités » et finalement, a contrario, l’absence de super-pouvoirs dégage les hommes de toute responsabilité.
JLA Versus Avengers
Le scénariste Kurt Busiek a bien compris ces différences puisqu’il les met en scène dans le cross-over JLA/Avengers (2004-2008). D’un côté, la Justice League of America visite le monde marvelien et croit voir un monde abandonné par ses surhommes masqués; New-York a été transformé en champs de ruines par le Hulk et les mutants, tels que les X-men, sont persécutés par les Homo sapiens. Batman affronte même le Punisher pour l’empêcher de massacrer des criminels. De l’autre côté, les Avengers constatent dans la dimension DC que les super-héros sont adulés; les Marveliens concluent alors que les Dc-istes profitent de leur pouvoir pour se faire passer pour des divinités. Deux lignes différentes apparaissent, deux manières de voir le super-héros : des surhommes ou des dieux. Pour le cinéma, DC doit faire un choix : transformer ses super-héros en les rendant plus proches des gens ou en faire des divinités. C’est la seconde option qui a été choisie, quitte à les éloigner des problèmes communs des mortels.
Sur cette planche, JLA surplombe les avengers
Superman, une menace avant tout
Zack Snyder et son équipe ont donc pris le parti de transposer un Superman divin aux pouvoirs quasi-infinis. D’abord, dans Man of steel avec Clark Kent qui cache sa véritable identité, celle d’un alien venu se réfugier sur Terre. Il peine à trouver sa place et à révéler au monde ses pouvoirs. Cela reste néanmoins un vrai film sur l’apprentissage de Superman et non pas celui de Clark Kent qui porte sa célèbre identité secrète qu’à la toute fin du film. Cependant, quand des membres de son peuple d’origine veulent transformer la planète bleue en une nouvelle planète Krypton, quitte à décimer la population terrienne, il prend le rôle de protecteur de la vie terrestre, celle qui l’a adopté. Superman devient l’ange gardien du monde humain.
Ensuite, dans Batman V Superman, les conséquences du combat entre Kryptoniens se font pleinement ressentir. On ne le mentionne pas comme « un incident » qui a provoqué quelques désordres mais, bien au contraire, c’est toute la place de l’homme d’acier qui est remise en cause par le Politique, représenté par une commission sénatoriale et par Batman. Ce dernier ayant vu ses employés mourir à cause des extraterrestres aux pouvoirs divins, il a subi directement le potentiel destructif de ces créatures surpuissantes. Si cette scène ne suffisait pas à expliciter les motivations du combat de l’homme chauve-souris, les discussions entre lui et Alfred viennent étayer ses raisons. Il explique que si Superman se retournait contre la Terre, l’Humanité n’aurait aucune chance; nous n’aurions aucun moyen de l’arrêter.
Le chevalier noir craint d’autant plus cette éventualité qu’il n’est pas un Dieu mais un surhomme, aussi vulnérable que tous les mortels. Il admet d’ailleurs être lui-même devenu un criminel à force de combattre. Ce nouveau Dieu suivra le même chemin. Et, quand bien même les chances seraient minces de voir le protecteur de la Terre se retourner contre le monde qui l’a accueilli, la menace est bien trop grande pour que le risque soit couru. La preuve en est le costume de Robin taggé par le Joker. Ce plan bien choisi ne sert pas uniquement à montrer que son compagnon est mort mais aussi à rappeler à Batman qu’il n’a pas su neutraliser le danger avant qu’il ne tue le pauvre sidekick. C’est cette raison qui pousse le chevalier noir à être aussi impitoyable envers Superman et tous les criminels qu’il affronte dans le film. Il ne veut pas reproduire la même erreur. Et finalement, ce sont ces méthodes extrémistes qui attirent l’attention du Kryptonien. Quand un surhomme dépasse les limites, seul Dieu peut l’arrêter.
Le mythe face à la modernité
À la seconde intervention de Superman qui fait des victimes, cette fois en territoire étranger, une commission sénatoriale américaine demande à l’homme d’acier de se présenter pour s’expliquer. C’est Dieu face au Politique et à la justice des Hommes. Parallèlement, les journalistes et différents experts se réunissent à la télévision pour se demander quelle place peut être accordée à une créature si puissante. Ces scènes rappellent le comics et le film Watchmen, aussi réalisé par Zack Snyder, où l’on voit un scientifique expliquer, en parlant du tout-puissant Dr Manhattan : « Je n’ai pas dit que le surhomme existe et il est Américain. J’ai dit que Dieu existe et il est Américain ». Le film Batman V Superman présente des similitudes avec l’un des comics les plus philosophiques de l’histoire qui posent également la question de la place d'un super-héros surpuissant dans notre réalité.
Une autre inspiration comics apparaît de manière encore plus frappante à travers les plans choisis par le réalisateur qui rappellent fortement le style graphique d’Alex Ross, dessinateur bien connu pour ses planches représentant les super-héros comme des Dieux. C’est donc à travers les images et les dialogues que l’on voit l'humanité retrouver un élan de foi et ériger Superman en nouveau Dieu. Pour Lex Luthor, homme de science progressiste et rationnel, c’est une régression. Il compare ces Terriens redevenus superstitieux aux Grecs polythéistes qui priaient Zeus, un faux dieu. Luthor pense avoir une nouvelle mission. Il doit mettre fin à ce nouveau mysticisme en faisant tomber le Kryptonien.
Beaucoup de critiques, souvent fans de comics, n’ont pas apprécié de voir le jeune chevelu remplacer le vieux chauve que l’on a tous connu. Ce changement est pourtant justifié. Le nouveau Lex est le conquérant du monde entrepreneurial que l’on connaît aujourd’hui. On est passé du vieux capitaliste qui arrive à ses fins après une longue carrière au jeune ingénieur talentueux qui perce très vite comme on en trouve beaucoup dans la Silicon Valley. Ce n’est donc pas un hasard si l’acteur qui a incarné Marck Zuckerberg dans Social Network joue maintenant le nouveau Luthor. Notre bon vieux chef d’entreprise a été mis à jour. Par ailleurs, quand certains ont vu un Luthor fou qui ne serait qu’une pâle copie du Joker, d’autres ont vu un personnage dont l’esprit est trop puissant pour le corps. Quand Lex perd le fil de ses idées, c’est parce que son cerveau va trop vite comme si son corps de mortel ne suffisait pas à contenir son intellect surhumain. Cette idée ne serait pas nouvelle, elle a déjà été utilisée dans la série britannique Dr. Who où Donna Noble partage une partie de l’intelligence de son brillant ami extraterrestre le temps d’un épisode. Son corps ne parvient pas à le supporter et, tout comme le super-vilain de Batman V Superman, elle a du mal à avoir un discours clair.
Un propos habituellement incompris
Pourtant, toutes ces raisons expliquant le combat entre les trois personnages du film semblent avoir échappé aux critiques les plus négatives qui n’ont pas trouvé de sens à Batman V Superman. On peut cependant s’étonner de voir des fans de comics s’en faire l’écho quand on sait à quel point les bandes dessinées abordent très régulièrement des affrontements entre super-héros pour des motifs presque inexistants. On l’a vu avec la dernière refonte de DC Comics dans les premiers numéros de Justice League où Green Lantern et Batman qui s’en prennent à Superman uniquement parce qu’ils soupçonnent une attaque extraterrestre. Ils ne se connaissent pas mais les origines du Kryptonien suffisent à justifier l’affrontement. Il est vrai que la médiocrité ne justifie pas la médiocrité mais le film de Snyder a donné un bon nombre de justifications derrière le combat entre les trois protagonistes .
En outre, on sera étonné de voir les fans de comics (surtout les fans du scénariste Grant Morrison) expliquer que trop d’éléments dans l’oeuvre cinématographique arrivent de manière brutale, sans transition et que certains événements ne sont que des introductions au prochain film Justice League. Ils citent par exemple Flash qui vient avertir Bruce d’une menace imminente. On peine à identifier le bolide et à la fin du film on ne comprend toujours pas le fond de son discours. Il est étrange de voir le lecteur de comics s’en plaindre alors qu’il a l’habitude de voir dans ses séries préférées des éléments éparpillés servant à introduire la suite de sa bande dessinée ou renvoyant à un autre titre du même univers.
En revanche, on peut comprendre le cinéphile mécontent. En effet, David Chase, créateur de la série « Les Sopranos », explique lui-même dans une interview que le cinéma hollywoodien suit un principe : « Dites au spectateur ce qu’il va voir, montrez-le-lui, et expliquez ce qu’il a vu ». Batman V Superman a transgressé ce code et les habitués du cinéma s’en sont plaints. Zack Snyder n’a pas tout expliqué, il a transposé les règles du comics au cinéma en allant plus loin que Marvel qui préfère d’une scène post-générique pour effectuer une transition entre ses films. L’entreprise Marvel est paresseuse mais elle plaît. DC est plus audacieuse et en paye les conséquences.
Suicide Squad ou l’occasion manquée
Batman V Superman a donc divisé son public en entraînant beaucoup de divergences. En revanche, Suicide Squad a su rassembler tout le monde dans un unique constat : le film est raté. Le concept se suffisait pourtant à lui-même; une équipe de criminels déjantés pour une mission suicidaire, quoi de plus facile à mettre en scène ? D’autant plus que l’idée avait déjà été exploitée à travers le film d’animation, plutôt réussi, Batman : Assault on Arkham lequel suit le même principe que Suicide Squad. D’autant plus que l’on retrouve plusieurs personnages dans les deux oeuvres.
Pourtant, le passage au cinéma a été raté et les raisons sont multiples. D’abord, le film part dans tous les sens. Il essaie trop souvent de faire dans l’émotion alors qu’il aurait dû se concentrer sur l’action et l’humour. Le Joker et Harley Quinn sont utilisés de manière abusive dans une romance plutôt inspirée mais qui n’a pas sa place dans le film. Les deux enchanteurs, les vrais méchants de l’œuvre, sont au contraire oubliés, effacés par rapport à ceux qui tiennent la vedette : le Joker, Harley Quinn et Deadshot, ou plutôt Will Smith lequel est un autre défaut du film. En effet, l’acteur interprète bien son rôle mais on a l’impression qu’il est le centre de gravité de toutes les caméras. On le voit dans trop de plans, on veut sans cesse nous rappeler qu’il est là, qu’il est fort, qu’il a du charisme et c’est épuisant. Il agace d’autant plus qu’il incarne le cliché du criminel hollywoodien, celui qui commet des crimes mais qui a un bon fond. Il aime sa fille et il ne tue pas les femmes et les enfants. Cela suffit, selon les principes d’Hollywood, à en faire un bon bougre; un criminel au grand coeur de plus, un criminel au grand coeur de trop…
Enfin viennent les problèmes de rythme, les scènes sont souvent trop longues et finissent pas perdre le spectateur. Les combats se suivent et mettent en scène des soldats de poussière désincarnés. Pourtant, on ne peut pas s’empêcher de voir que Suicide Squad a une identité visuelle certes discutable mais avec une certaine créativité. La bande-son est agréable, bien que trop présente, et les personnages, critiquables peut-être, sont bien interprétés. Quel gâchis…
Wonder Woman, le succès critique (très) discutable
Et enfin, vient le dernier film en date de l’univers DC Comics : Wonder Woman. Ce film a su conquérir les critiques, le public, mais pas les fans des premiers films DC. Diana Prince, princesse amazone venue défendre les mortels contre le Dieu Arès, n’a pas eu le culot des films qui l’ont précédé. Le film dénonce le sexisme, le racisme et les humains trop prompts à faire la guerre; les banalités hollywoodiennes habituelles en somme. Wonder Woman devient donc acceptable et accepté. Il a les principes qui plaisent aux médias alors le film est courageux et beau. Pourtant, le film est parfois coupable de ce qu’il dénonce en tombant dans le cliché. L’exemple le plus flagrant est le natif américain de l’équipe qui aide Wonder Woman dans sa quête en utilisant des signaux de fumée. Il manquait plus que l’arc, les flèches et les cris de guerre. Cet extrait montre que la maladresse et la naïveté ne tient pas à la super-héroïne mais surtout à l’équipe derrière l’œuvre. Superman aussi est naïf mais il a su susciter de l’empathie et de la compassion. Il est même parvenu à redonner de l’espoir au désabusé Batman. À côté, Wonder Woman est ridicule et consternante. Elle méritait mieux.
Rappelons que cette héroïne mythique est un symbole, à bien des égards, du féminisme. De par son créateur qui croyait en la domination féminine sur le genre masculin, à cause de son invulnérabilité faisant jeu égal avec Superman, ou encore grâce à son indépendance dans ses choix moraux, vestimentaires… Le parti pris de rendre cette Amazone totalement naïve en découvrant le monde des Hommes, lui empêche de prendre une stature de femme exemplaire. Le film est ainsi mal construit en montrant un personnage très instruit théoriquement mais qui ne sait absolument pas s’adapter à des confrontations pratiques. On peut même être gêné de voir régulièrement de l’humour sexuelo-centré au dépend de Wonder Woman. Là où on s’attendait à un vrai film féministe, et toute la communication a été faite autour de ce sujet par sa réalisatrice, on se retrouve avec un film mettant simplement en scène une femme forte physiquement. L’amour est même présent lors du dénouement final comme n’importe quel film hollywoodien, non pas que ce soit une tare, mais dans ce cas précis on aurait pu s’en passer.
Le message proposé est donc simpliste mais plus grand public, à l’inverse des films de Zack Snyder. Tout comme la réalisation qui, on le sent bien, a voulu s’uniformiser avec celle du fameux réalisateur. Sauf que bon nombre de ralentis ne sont pas intéressants, arrivent au mauvais moment, et le numérique est souvent bien trop visible pour adhérer pleinement à la proposition graphique.
Marvel s’implante dans le DCverse
On pourrait terminer en parlant d’un fait notable dans la construction de l’univers DC au cinéma. Ce mois-ci sort l’attendu Justice League, projet construit rapidement mais qui a le mérite de proposer une autre vision des équipes de super héros comme Avengers. C’est en tout cas ce qui était attendu sur le papier, puisque Zack Snyder est aux commandes et qu’il n’a aucune raison de s’aventurer dans du fun décomplexé au vu de sa filmographie. Or, lors du tournage, la fille de Snyder s’est suicidée, un évènement tragique qui a forcément un impact important sur le réalisateur. S’il a tenu à terminer le tournage, il s’est totalement exclu de la phase de post production et de toutes nouvelles prises éventuelles.
Pour pallier l’absence de l’architecte de DC au cinéma, Warner a décidé d’appeler en remplacement Joss Whedon, le réalisateur et scénariste des deux premiers Avengers. S’il est difficile d’imaginer à quel point sa présence va modifier l’esprit initial du film, on sent que ce choix n’est pas anodin et la communication autour des films est devenue plus Marvelienne. Chaque bande annonce nous montre une interaction humoristique supplémentaire entre chaque héros de la ligue. Un choix qui sera à constater ou non en salle, mais qui pourrait être un tournant décisif dans la singularité des films DC.
Films après films, DC Comics semble abandonner sa vision du super-héros au cinéma qui se voulait originale et qui apportait de la fraîcheur au genre. Sur le web, Batman V Superman remporte plus de suffrage du public que des journalistes mais la Distinguée Concurrence préfère suivre l’avis des professionnels plutôt que celui des spectateurs, celui de la minorité plutôt que de la majorité. Désormais, il faudra se contenter de blagues et d’action sans saveur. Les spectateurs, et les journalistes avant tout, sauront apprécier les films linéaires alourdis d’explications. Pour plaire, DC Comics n’a plus qu’une chose à faire : il lui faut devenir Marvel.
R@ph
Le 14 novembre 2017 à 20:37Retour sur une ligne de l'article : " Ils citent par exemple Flash qui vient avertir Bruce d’une menace imminente." Le problème de cette scène, c'est que Bruce rêve de l'intervention de Flash. Or, il ne l'a pas encore vu (il s'endort en essayant de décoder les vidéos de Luthor). L'autre scène énormément problèmatique du film est la fameuse "Save Martha". En effet, Superman le supplie de sauver "Martha" et non pas "sa mère". La seule raison est pour servir d'écho au "save Martha" que Thomas dit avant de se faire tuer. Dans le cas de Wonder Woman, le succès est dû au fait que ce soit un film "classique", mais que le public est plus "varié". Résultat, beaucoup apprécient les "clichés" que fans de films de super-héros connaissent par coeur. Pour Justice League, ma grosse peur est que DC n'ait pas appris de ses erreurs. De plus, la levée de l'embargo ultra-tardive (au moment de la sortie publique en Europe) laisse croire qu'ils redoutent les retours négatifs de la presse. Et c'est rarement bon signe.
Khesis
Le 18 novembre 2017 à 21:07Justement, je crois que la scène de Flash est là pour laisser le spectateur dans l'incertitude. L'autre image du futur qu'il a est arrive aussi comme un rêve si mes souvenirs sont bons (il affronte Superman et des paradémons". La scène de Martha est là pour rappeler à Batman son humanité, chose que Superman, alien, a beaucoup plus que lui. Ben Affleck joue bien le type désorienté d'ailleurs juste après qu'il ait entendu Sup parler de sa mère. Maintenant, c'est mal amené, je te l'accorde mais j'ai trouvé terrible que ce film soit résumé et ramené constamment à cette seule scène. effectivement ratée. Je ne crois pas le public de Batman V Superman ait été plus varié. Il a peut-être été un peu élitiste, ce qui est un délit aujourd'hui vu que l'on ait constamment ramené à ce qu'il y a de plus médiocre.
Khesis
Le 18 novembre 2017 à 21:09Par ailleurs, l'humanité de Superman a été bien amené pendant sont combat avec Batman. Ce dernier le malmène, le brutalise. J'ai été réellement ému par cette scène.