Cinéma / 1h45 / Comédie Musicale
L'an passé, à la même époque, La La Land explosait la rétine et les les oreilles des spectateurs en offrant un magnifique hommage à la comédie musicale et le cinéma hollywoodien. Voir 2018 au cinéma débuter avec une "grosse" comédie musicale nous rappelle le plaisir connu il y a un an. Si la scène d'introduction de The Greatest Showman semble vouloir prendre la même direction que La La Land, très vite, le film choisit une toute autre voie.
Je ne suis pas fan du genre, mais j'apprécie Hugh Jackman et La La Land reste un de mes films préférés de 2017. J'ai donc donné sa chance à The Greatest Showman et ne le regrette point. Certes les spécialistes du genre vont surement trouver des défauts à ce film, mais il dégage un tel amour, une telle envie de donner du plaisir aux spectateurs, qu'il est difficile de critiquer cette méga-production. Disney aurait pu proposer ce film (c'est la Fox qui s'en est chargée) tant l'histoire défend l'amour, l'espoir et l'aboutissement des rêves en famille.
Si le scénario est convenu et avance un peu vite dans sa première partie, sa transposition à l'écran est parfaite. La production est sublime et nous assistons à un vrai show tout au long du film, où on en prend plein les yeux comme si on assitait à une comédie musicale au Théâtre. Musique et danse sont très efficaces alors que chaque acteur a le droit à sa mise en avant, ce qui est appréciable. De nombreux thèmes sont évoqués et le film, s'il se veut grand public, n'hésite pas à clairement rappeler combien il est difficile pour ceux qui sont "différents" de s'insérer dans la société.
Le parallèle avec le racisme est bien trouvé et la réaction des personnages "blancs" assez juste car loin d'être manichéenne. Zac Efron est à ce sujet très bon dans son rôle de fils de bonne famille qui découvre qu'il ne suffit pas de vouloir quitter son milieu social pour l'abandonner.
The Greatest Showman, c'est donc un film grand public, avec une très belle production et un message réconfortant dans le monde actuel. Un pari réussi pour la première réalisation de Michael Gracey qui utilise habilement une histoire du 19ème siècle pour montrer que le présent n'a pas beaucoup évolué.
Arsh
Le 29 janvier 2018 à 16:49Il me semble que ce film a les paroliers en commun avec La La Land. Je pense que ce n'est pas innocent. Leur seul manque de chance, c'est d'être sorti avec Star Wars & Jumanji, ce qui les a laissé au pied du podium au box office pour la période. Mais je partage ton avis, j'ai aussi passé un bon moment devant ce film. Même si la façon de traiter les sujets est assez facile, tout passe. Ah et finalement la BO s'écoute très bien !
Farid
Le 29 janvier 2018 à 17:02Merci pour l'information, je comprends mieux pourquoi j'ai aimé :)